Créer un site internet

L'armée Impériale Japonaise

L'armée Impériale Japonaise

600px-japan-air-self-defense-force-roundel-svg.png

Le Service aérien de l'Armée impériale japonaise (Dai-Nippon Teikoku Rikugun Kōkū Hombu) était le corps d'aviation basé à terre de l'armée. Cette force ne constituait pas l'unique force aérienne puisque l'armée impériale et la marine impériale japonaise possédaient chacune leur propre aviation militaire. L'aviation de l'armée impériale servait à approvisionner les troupes ou à leur assurer un soutien tactique. Ce service est entre autres responsable du bombardement intensif des villes comme Nankin et Chongqing au cours de l'invasion de la Chine. Le prince Naruhiko Higashikuni en fut commandant en 1937.

Le Service aérien de la marine impériale japonaise (Dai-Nippon Teikoku Kaigun Kôku Hombu) opérait quant à lui des bombardements stratégiques et assurait la défense de l'espace aérien national. Les combats aériens dans le Pacifique au cours de la Seconde Guerre mondiale ont été effectués par les hommes et les avions de ce service.

En 1940, le Service aérien de l'armée impériale était constitué de :

-  33 000 personnes

- Plus de 1 600 avions organisés en 86 compagnies

-  36 compagnies de chasseurs

-  28 compagnies de bombardiers légers

-  22 compagnies de bombardiers moyens

Le Service aérien de l'armée impériale utilisait le système Kitai pour donner des chiffres à ses avions. On abrégeait Kitai en Ki et on ajoutait un nombre derrière, d'autres nombres pouvaient être ajoutés pour indiquer une amélioration (version). Exemple : Mitsubishi Ki-1-11. Ce système est différent de celui qui était utilisé en Europe, en effet on y utilisait un système basé sur le type de l'avion.

Le 14 novembre 1941, la « flotte combinée » se concentra dans la baie d’Hito-Kappu, au sud des îles Kouriles. Elle se composait d'une force de choc qui comportait notamment six porte-avions (Akâlî, Hiryū, Kaga, Shōkaku, Sōryū, Zuikaku) et plus de 400 avions : des avions de chasse Mitsubishi A6M (les Zéros), des bombardiers-torpilleurs Nakajima B5N (Les Kate) et des bombardiers en piqué Aichi D3A (les Val). Une flotte de reconnaissance comprenait 22 sous-marins, cinq sous-marins de poche Ko-hyoteki, emportant chacun deux hommes et deux torpilles de 450 mm et trois croiseurs légers. Huit bateaux de ravitaillement en carburant accompagnaient l’expédition.

Le 26 novembre, alors que les deux gouvernements étaient encore en pourparlers, l'armada de la marine impériale japonaise quitta secrètement le Japon. Elle se dirigea vers l'archipel d'Hawaii par le nord en empruntant une route peu fréquentée.

Le 1er décembre, Hirohito approuva en conférence impériale la Guerre de la Grande Asie orientale et autorisa le bombardement de Pearl Harbor. Lorsque la flotte reçut l'ordre officiel d'attaquer le 2 décembre, les pourparlers se poursuivaient encore (voir ci-dessous). Le 6 décembre, la flotte qui se trouvait à 200 milles marins (370 km) au nord de Pearl Harbor, reçut le signal d’attaque : « Grimpez sur le mont Niitaka ». 

L'attaque sur Pearl Harbor, base navale américaine située sur l’île d’Oahu, dans l’archipel d’Hawaii, au cœur de l'océan Pacifique, fut lancée par surprise le matin du dimanche 7 décembre 1941 par le Service aérien de la marine impériale japonaise contre la flotte américaine du Pacifique dans le port et d’autres forces qui stationnaient aux alentours. Cette attaque s’inscrit dans la politique d’expansion impériale. L’anéantissement de la principale flotte de l'United States Navy devait permettre à l’empire du Soleil levant d’établir sa Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale. Le Quartier-général impérial souhaitait également répondre aux sanctions économiques prises par Washington en juillet 1941 après l'invasion de la Chine et de l'Indochine française par l'armée impériale japonaise.

À l'issue de l'attaque, conduite en deux vagues aériennes, les pertes américaines furent importantes : 2 403 morts et 1 178 blessés. Quatre navires de ligne, trois croiseurs, trois destroyers et 188 avions furent détruits. Cependant, beaucoup de navires purent être remis en état dans les mois qui suivirent, et les trois porte-avions américains du Pacifique échappèrent à l'attaque.
Les Japonais perdirent 64 hommes, 29 avions et cinq sous-marins de poche; un marin fut capturé. Cet évènement provoqua l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés.

Chaque avion possède souvent 2 noms : son surnom japonais et son surnom américain

Les Japonais surnommaient leurs avions selon le système suivant :

  • Chasseurs : phénomènes météos.
  • Chasseurs embarqués et hydravions de chasse : noms terminant en pu ou fu (vent).
  • Intercepteurs : noms terminant en den (éclair).
  • Chasseurs de nuit : noms terminant en ko (lumière).
  • Bombardiers - torpilleurs : noms de montagne.
  • Avions de reconnaissance : noms de nuages
  • Bombardiers : noms d'étoiles (sei) ou de constellations (zan).
  • Patrouilleurs : noms de mers et d'océans.
  • Transporteurs : noms de cieux
  • Avions d'entraînement : noms d'arbres, de plantes et de fleurs.
  • Divers : noms de paysage.

De leur côté, les américains désignaient chaque modèle qu'ils rencontraient par un nom de code pour se retrouver dans les désignations japonaises :

  • chasseurs : noms masculins
  • bombardiers: noms féminins
  • avions d'entraînement : noms d'arbres
  • planeurs: noms d'oiseaux.

Les désignations comprenaient :

  • un lettre indiquant le type de l'avion
  • un chiffre indiquant le numéro d'ordre de l'avion dans ce type
  • une lettre indiquant le fabricant
  • un chiffre indiquant le numéro de version

Par exemple le Nakajima E8N1 était un avion de reconnaissance (E), le 8e de l'aviation, construit par Nakajima, dans sa 1re version.

Ci-dessous la correspondance des lettres utilisées pour le type :

  • A - chasseur embarqué
  • B - bombardier - torpilleur embarqué
  • C - avion de reconnaissance
  • D - bombardier embarqué
  • E - hydravion de reconnaissance (en général catapultés)
  • F - hydravion d'observation
  • G - bombardier - torpilleur
  • H - hydravion lourd
  • J - chasseur basé à terre
  • K - avion d'entraînement
  • L - transporteur
  • M - hydravion spécial
  • MX - avion "d'attaque spéciale" (attaques-suicides)
  • N - hydravion de chasse

Ci-dessous la correspondance des lettres utilisées pour le fabricant :

  • A - Aichi
  • G - Hitachi
  • H - Hiro
  • He - Heinkel
  • J - Nihon Kogata
  • K - Kawanishi
  • M - Mitsubishi
  • N - Nakajima
  • P - Nihon
  • S - Sasebo
  • Si - Showa
  • W - Watanabe
  • Y - Yokosuka
  • Z - Mizuno

×