Nakajima KI-44 : La version "musclée" du KI-43.
Le Nakajima Ki-44 Shoki (Tojo) était un intercepteur rapide, fabriqué en petites quantités mais actif jusqu’à la fin de la Guerre. Son cousin, le Nakajima Ki-43 Hayabusa lui vola la célébrité avant que le Ki-84 ne le remplace.
Le Ki-44 a été conçu avec l’imposant moteur Nakajima Ha-41 a 14 cylindres en double étoile délivrant 1250 chevaux. Ce dernier est un dérivé du Ha-5 qui équipe deja des bombardiers tels le Ki-49 ou le Ki-21. Le Ki-44 voit donc le jour en utilisant la même philosophie que son cousin de la marine le Mitsubishi J2M Raiden, a savoir, l’utilisation d’un moteur de bombardiers.
En ajoutant un deuxième étage au compresseur, les ingénieurs de Nakajima parviennent à obtenir 1520 chevaux de ce moteur désigné alors Ha-109. Les dimensions inchangés permettent de le monter sur la cellule du Ki-44-I, donnant naissance à la version Ki-44-II.
Le Ki-44-II entre en production à l’automne 1942 alors que seulement 40 Ki-44-I aient été fabriqués. Ce qui fait de la variante Ki-44-II la première "vraie" version de série.
Dans son rôle d’intercepteur, le Ki-44 est un très bon appareil jusqu’à ce qu’il soit dépassé par son successeur, le Ki-84. Jusqu’à la capitulation, les Ki-44 essayent d’intercepter les B-29 avec des tactiques plus ou moins conventionnelles. En effet, bon nombre des pilotes de KI-44 ont cherché à abattre les bombardiers en les percutant si nécessaire.
Des escadrilles de chasseurs suicide furent mises en place. Des armes originales furent également expérimentées tels les canons tirant des projectiles fusées de 40mm ou les bombes aériennes, toutes aussi radicales qu’inefficaces contre les flots d’appareils américains.
Nakajima KI-44 :
- Moteur Nakajima HA-109
- 1520 Ch
- 605 Km/h
- 4 Mitrailleuses 12.7 mm
- 2995 Kg en charge
- 11200 m de plafond pratique
- 1700 Km en distance franchissable
- 1 pilote